Madame Pauline COMPERE

Domiciliée à Bievre (5555)
Née à Bievre (5555) le jeudi 29 octobre 1908
Décédée à Bievre (5555) le mercredi 13 avril 2011 à l'âge de 102 ans
Veuve de Monsieur Paul LAMBOT

Espace « condoléances » 

Cet espace condoléances a été créé le mercredi 13 avril 2011.

Les témoignages

2 témoignages (1 privé)  
Témoignage 

In memoriam Pauline COMPERE, 102,5 ans.
par Dominique Jacques, mercredi 13 avril 2011, 22:10.A ceux que j'aime, à ceux qui m'aiment...

        

Depuis ce mercredi milieu d’après-midi, je ne suis plus là.

Relâchez-moi donc, doucement, et laissez-moi partir.

Après plus de 102 ans de vie terrestre, j'ai tellement de choses à faire et à voir. Soyez reconnaissants pour cette quantité de belles années.

Je vous ai donné mon amour et mon amitié.

Et vous, vous pouvez seulement deviner le bonheur que vous m'avez apporté.

Je vous remercie de l'amour que chacun de vous m'a démontré.

Maintenant, il m'est temps de voyager seule.

Pour un court moment, vous pouvez avoir de la peine; mais la confiance vous apportera réconfort et consolation.

Nous serons séparés pour quelques temps.

Laissez les souvenirs apaiser votre douleur. Je ne suis pas loin, et la vie continue.

Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai.

Même si vous ne pouvez pas me voir et me toucher, je serai là.

Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement la douceur de l'amour que j'apporterai.

Plus tard, quand il sera temps pour vous de partir, je serai là pour vous accueillir.

Absente de mon corps, présente avec Dieu.

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer. Je ne serai pas à cet endroit: je ne dors pas.

Toi, un de mes amours à qui je parle (fille, fils, toutes celles et ceux qui les ont suivis, amies et amis de ma longue vie), sens bien les choses.

Je suis les mille vents qui soufflent, impétueux, coulis ou d’amours adolescentes.

Je suis aussi le scintillement des cristaux sur la neige.

La lumière qui traverse les champs de blé.

Et la douce pluie d'automne.

Dès 5 heures, depuis qu'a commencé cette foutue heure d'été, je t’appellerai dans l'éveil des oiseaux rompant les premiers le calme du matin.

En fin de jour, tes yeux de petit homme ne me discerneront même pas dans ce nuage d'étoiles qui ouate la nuit belge par ciel dégagé.

Je te dis : ne va pas sur ma tombe pour pleurer. Je ne suis pas là.

N’oublie pas: je ne suis pas morte...

Dominique JACQUES- 14-04-11