Madame Marcelle RAMLOT Martine, Les mots ne sont que des mots. Croit pourtant ceux qui te disent ici combien nous sommes profondément tristes de la grande peine qui s'abat sur toi. Personnellement, ma tristesse est d'autant plus grande, quand je pense, que j'ai essayé d'entrer en contact avec toi au courant du mois de février dernier. Malgré les démarches je n'ai pu obtenir tes coordonnées. J'ose espérer qu'un jour on pourra se transmettre de bonnes nouvelles, et qui sait, évoquer les bons souvenirs que nous avons en commun. Les parties de rigolades, assis sur le seuil de ta maison en compagnie de mon oncle Hubert et Tantante. Martine, je viens d'apprendre le décès de tante Marcelle, et je suis profondément désolé de ne pouvoir assister à ses obsèques. Encore une fois, je sais que les mots ne peuvent rien. Je sais que tu ne veux autour de toi que le silence. Je connais la profondeur de la douleur qui s'est abattue sur toi. Et que tout te fait mal. Laisse-moi, pourtant, Martine, mettre mes bras autour de ton cou, t'embrasser et t'assurer de mon affection. René
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